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Les bases de l'univers




Le mot d'ordre de l'univers de Saïhan est "esquivons les classiques".
Ayez bien ça à l'esprit, car vous risqueriez des fautes de fond bien malgré vous.


- Les gobelyns de Saïhan ne sont ni lâches, ni "geignards" : c'est un peuple ancien et sage, d'une habileté au combat qui n'a d'égal que leur art de la forge et leur harmonie avec la nature. Ce sont des êtres issus du tissu même de la nature et de sa magie : ils sont éthérés et en quelque sorte "supérieurs" aux nations civilisés, de par leur origine mystique et leur condition à cheval entre deux mondes. En fait, ils ressemblent plutôt, en esprit, aux elfes sylvains ou aux faunes des autres univers de jeux.


- Les elfes pourpres ne sont ni graciles, ni efféminés : leur esprit est de métal, leurs manières sont rustres et efficaces, et ce sont tous des colosses musclés qui ne connaissent ni la peur ni la beauté. Bien que leur nature elfique leur donne un charisme indéniable, et qu'ils partagent une certaine arrogance et une très vive intelligence avec leurs compères, les Daronoans sont bien plus proches des nains que des elfes, en fin de compte. Forteresse de pierre, nation baronnique stable depuis une éternité, et forgerons émérites, ils sont aussi moroses que puissants.


- Il n'y a ni racisme ni sexisme dans Saïhan : on parle de peuples s'opposant, toute notion de bien et de mal mise à part. Les gobelyns n'ont pas leur équivalent "féminin", les gobelynes n'existent pas : ce sont des êtres nés asexués. Les femmes daronoans ont exactement le même statut que les hommes, et leur ressemblent tellement physiquement qu'eux même ne font que rarement la moindre distinction. Chez les loups, les femmes sont extrêmement rares et dominent de toute manière les loups (ne serait ce que physiquement, elles tiennent plutôt de l'ours que de l'humain), qui préfèrent en parler le moins possible et faire la guerre plutôt que de tomber sous leur joug ! On parlera ainsi toujours de "nombre de soldats" pour une armée, et jamais de "nombre d'hommes" qui n'a aucune raison d'être. Les clichés ont la vie dure, dans Saïhan. Notez le bien.


- Il n'y a pas d'agressivité refoulée entre gobelyns et daronoans : non plus d'insultes basses et de mépris latent. Les gobelyns veulent exterminer les elfes pourpres pour avoir tuer leur reine reproductrice (voir le prologue), c'est une haine qui les dépasse totalement, et qui leur est induite par les Sharras, et non par eux même. Les Daronoans ne font que se défendre, et savent avec clairvoyance que seul l'extermination brutale et totale des gobelyns leur assurera la paix et la survie, et ils s'acquittent de cette tâche avec attention. Ces deux peuples sont supérieurs à tous les autres de leur Terre : il sont plus anciens, plus forts, plus nombreux, meilleurs stratèges et combattants que n'importe qui d'autres. En bref, ils ne peuvent que s'estimer et se craindre avec justesse, car il s'agit d'une opposition sans compromis entre deux puissances majeures de Saïhan.
Les loups, au final, se savent bien inférieurs à ces deux géants, et ne font que jouer leur rôle de prédateurs, au milieu de cette guerre : profiter des faiblesses de chacun pour se tailler un empire dominateur, mais leur rage et leur haine naturelles tiennent plutôt d'une nature animale que d'un réel sentiment raciste à l'encontre de tout ce qui se trouve à portée de leurs lames.


- La magie n'existe pas, en tant qu'arme de guerre, dans Saïhan. Elle s'appelle Magyön, et se retrouve plutôt dans toutes ces races étranges et ces paysages grandioses que dans de vulgaires boule de feu. Elle est diffuse et extrêmement rare. Et quand je dis rare, je veux dire que les rares "mages" (magyöns, donc) ne sont pas puissant du tout, bien au contraire : maîtriser quelque chose d'aussi intrinsèquement lié au monde de Saïhan est au-delà des nations qui le peuplent...


- Il existe de multiples nations, que je développerais à mesure, mais il ne faut pas oublier que sauf petits incidents isolés, les gobelyns et les daronoans étaient en paix jusqu'à très récemment. Il n'y a pas de "vieilles légendes d'affrontements dantesques entre gobelyns et daronoans", par contre entre gobelyns et peuples des montagnes, ou entre daronoans et humains, là, c'est tout à fait possible. De plus, la guerre est tout sauf localisée entre Gobelyns et Daronoans : ces deux puissances majeures comptent beaucoup d'alliés, à travers toutes les terres de Saïhan, pour d'innombrables raisons géopolitiques que je vous épargnerais ici, et ces alliés participent activement à la guerre, comme vous le découvrirez à travers les dizaines d'unités du jeu.


- Les Terres de Saïhan ne sont pas soumises à "l'effet Tolkien" qui veut qu'un monde soit forcément moins puissant au fil du temps. Non pas que ce soit le contraire non plus, mais les légendes d'antan, en Saïhan, ont toujours leur équivalent actuel. C'est un monde héroïque, peuplé de guerriers capables de défaire des milliers de soldats à eux seuls, de monstres de quarante mètres de haut, mais ce n'est certainement pas un monde sur le déclin !


- Il n'y a pas de classification par "éléments" dans Saïhan, ce n'est ni un jeu de pokémon, ni une partie de cartes Magic : les gobelyns appartiennent aussi bien au désert qu'aux forêts, montagnes et marais. Et les elfes, malgré un forte densité de population en montagne, vivent aussi bien dans les plaines, les bords de mers et les marais. Ne tombons pas dans les poncifs du genre s'il vous plait ;)




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