SaiGobelyn


HoMe :: SaiAide :: SaiUnivers :: SaiHelp :: SaiBackground :: ParametresUtilisateur :: Vous êtes 13.58.219.86

<< La cour du Roi Pourpre SaiUnivers Les meutes de Burvorg >>

Les enfants du Magyön


Une section dédiée aux gobelyns de Wysfäll et d'ailleurs : leur vie, leur histoire, leur caractère ou leur système politique, tout sur les Gobelyns !




- Comportement Gobelyn


Les gobelyns sont un peuple pacifiste, très diplomate, et bien supérieur à la plupart des peuples des Terres de Saïhan, exception faite, peut être, des Daronoans.
Créé par les Sharras, demi-déesses de la Nature, ils sont en osmoses avec le monde qui les entoure, et sont capables de s'adapter avec harmonie à tous les paysages qu'ils parcourent et à tous les animaux qu'ils rencontrent.

Qu'ils soient habitants paisibles des forêts, nomades sereins et contemplateurs des forces de la Nature dans les déserts, ou diplomates et sages éclairés dans les cités cyclopéennes du dédale de Wysfäll, les gobelyns sont des humanoïdes bienveillants et attentifs aux lois de l'équilibre.

Ils maitrisent depuis des siècles les arts de la forge, et on fait d'un passe-temps l'art de la guerre et du combat. Leur intelligence, leur force, leur patience et leur application ont fait d'eux les meilleurs combattants et forgerons de tout Saïhan, enviés par les Daronoans eux même, pourtant largement réputés pour leurs maitres armuriers.

Les gobelyns respectent beaucoup les autres peuplades de Saïhan, et ont su garder une distance prudente et économiquement intéressante avec les autres nations des terres s'étendant au nord des Passes. Les gobelyns sont un peuple conciliant, mais secret. On peut facilement accéder à leurs villes dans les montagnes, et leurs villages dans le désert offrent l'hospitalité à tous les voyageurs, mais nul n'a jamais pu percer leur secret, ou apprendre leurs arts sans leur consentement.

Mais le peuple gobelyn est scindé en une multitude de faction, toutes alliées dans une harmonie et une synergie incroyable, mais au comportement souvent bien différent. Ainsi, si leur pacifisme est unanimement reconnu, tout le monde sait aussi qu'une ville gobelyne est aussi ouverte que leurs forêts sont fermées.
D'ailleurs, cela ne dépend pas réellement des gobelyns, mais plus des Sharras, qui sont les gardiennes primaires des lieux que personne n'arpentent sans un sérieux motif.
Les gobelyns, eux, se sont contentés de peupler les contrées inhospitalières de Wysfäll et des déserts de Saïhan, où nul autre que des créatures en accord avec la nature hostile ne peut survivre.

Peu de gens ont tenté d'affronter les gobelyns, car si les premières victoires sont généralement facile, on apprend toujours vite, à ses dépens, qu'il faut d'abord affronter leurs hordes de créatures et de monstres, avant de devoir se confronter aux armées les plus entrainées et équipées de Saïhan, où l'agilité, la maîtrise et le courage gobelyn deviennent prestement légendaire, et leurs ennemis vite oubliés.

Qui plus est, la nation gobelyne rayonne tellement sur la moitié nord de Saïhan qu'il faudrait être bien malhabile pour se couper de tel interlocuteur commerciaux et philosophiques, car beaucoup y gagnent énormément, et les gobelyns ont maintes fois prouvé qu'une paix durable et respectueuse était bien plus profitable à chacun qu'une guerre féroce, surtout depuis les Grandes Invasions Trivurges, qui laissèrent longtemps la moitié nord divisée et exsangue.
Ce ne fut d'ailleurs que grâce à l'alliance de peuples formée par les gobelyns que les trivurges furent repoussés au-delà de Wysfäll et de la mer de Gastän.

Depuis le début de la Guerre de Vengeance, néanmoins, les peuples alliés aux gobelyns découvrent avec stupeur que la force d'attraction des Sharras peut balayer en eux tout sentiment apaisant, et les pousser à une guerre de fureur où il vaut mieux être dans leur camp que victime de leurs foudres démentes. Toute la nation gobelyne est devenue nerveuse, et prompte à la colère comme à la violence, et tous leurs alliés se posent moults questions et soucis quant à l'avenir de Saïhan et de ses habitants, si une telle soif de sang n'est pas rapidement apaisée...


- Mythologie


Le privilège des Gobelyns sur les autres peuples est que leur mémoire est éternelle.
Liés aux Sharras, elles même liées au Magyön, ils ne peuvent réellement ignorer leur ascendance, car elle est contenue dans les rochers et les arbres millénaires, dans l'air et dans l'eau, au fond des contrées arides comme sur les étendues fertiles.
Sans être une connaissance immédiate, complète et nette, il existe encore bien des Sharras ou des Vénérables Gobelyns pour témoigner de ce qui fût la Genèse de leur peuple...

Il faut pour cela remonter aux premiers temps de l'exode des Rakelins, les Premiers-Sangs, sur l'ordre des Grands Anciens.
Alors qu'Arkady arrivait à peine en vue de ce qui serait plus tard appelé les Terres de Sef, les Quatre parcouraient déjà les futures Terres de Saïhan, tels les gardiens du sanctuaire naturel regorgeant de vie qu'étaient ces terres.
Ils s'appelaient les Incrées, bien qu'Arkady eu pour leur soeur le nom "d'Elfe", à son arrivée en ces contrées.
Ils n'avaient rien à voir avec ce que seraient les nations elfiques, des éons plus tard, et tenaient plutôt de Puissances presque divines, secrètes et silencieuses, parcourant les arbres, la terre et l'eau, comme d'aucun marche sur le sol meuble.
Ils étaient en communion avec le Magyön, et quand les Trivurges et les autres maléficients s'amassèrent au Nord lointain et ailleurs, ils surent leur sanctuaire en danger.

Pressentant le malheur qui s'abattit, plus tard, sur leur soeur Isayel, Ils firent naître les Sharras du néant, et les bercèrent tendrement dans les flots du Magyön tout puissant. Ils leur enseignèrent certains Secrets d'Harmonie, et les Danses des Forges, leur confiant le sacerdoce des bergers de la Sylve et la garde farouche de ce sanctuaire de Vie.
A la première des Reines, ils enseignèrent le chant du Magyön, ce flot de mots intangibles renfermant tous les mystères de la Création.
Ils accomplirent la Cérémonie de Vocalisation en sa présence, pour sa première fois, et pour leur dernière.
Plongeant toute entière dans le Magyön, elle posa sa question, et en tira ces deux syllabes uniques : Saïhan.
Ainsi ces terres reçurent leur nom, alors que les Quatre s'en allaient veiller leur soeur à l'agonie, qu'Arkady s'éteignait, et qu'au Nord, les Trivurges se regroupaient, à nouveau, pour déferler un jour sur toutes ces contrées...

Et les Sharras firent leur oeuvre, et donnèrent la vie par vagues entières sur Saïhan.
Elles veillèrent à la volonté des Incrées, et menèrent avec fougue et sagesse les mélopées du Magyön et leurs expressions les plus diverses, en faune et flore exotique jaillissant des terres sauvages.
Et au nord, dans les rocailles immenses et labyrinthiques qui formait une barrière naturelle enserrant les Terres de Saïhan, elles firent naître les Gobelyns...
Les Gobelyns, guerriers et poètes, soldats du Magyön, sentinelles de l'éternité, le regard à jamais tourné vers le Nord. Les Gobelyns étaient créés pour "défendre", à tout jamais, les armes à la main, la vaillance à l'âme, et la détermination au coeur.
Et d'aussi loin que porte les mémoires gobelynes, jamais ils n'ont failli.
Ils repoussèrent la première et la deuxième invasion Trivurge, quand les fils d'Arkady durent s'assembler sur la Muraille Moloïb et y payèrent un de leur plus lourd tribut.
Ils vainquirent la Grande Invasion des Amécysthes, quand ils durent traquer leur adversaire sous chaque rocher, et dans chaque pierre de Saïhan.
Ils défirent les Cohortes Innombrables lors de la Guerre des Libellules, et survécurent à toutes ses retombées.
Et ils sont toujours là, à travers tous les âges de Doyran, gardiens infatigables et zêlés, prodiges des arts guerriers et adversaires indomptables.
Toujours, les Sharras ont veillé sur la Nature et le Magyön.
Toujours, les Gobelyns ont repoussé les invasions et fait régner la Vie et l'Harmonie en maîtres sur Saïhan.

Ainsi s'est poursuivi leur Histoire, alors que les Gobelyns prospéraient et se multipliaient sur toutes les Terres de Saïhan, et que les Sharras poursuivaient leurs rituels arcaniques et énigmatiques au plus profond des forêts ancestrales, attendant le retour hypothétique de leurs Créateurs, demi-déesses guidant les destinées de ce monde...



- Histoire




- Le Cercle des Sharras






- Les Sigisbées


Les gobelyns ont souvent été en guerre : que ce soit par à cause d'une invasion brutale venu de l'extérieur ou par les fatalités politiques de l'immensité de leur empire, il n'est pas rare que la nation gobelinoïde doive prendre les armes.
Toutefois, il est des guerres trop grandes pour être menées à bien par les gobelyns eux même. Parfois, comme lors des Grandes Invasions Trivurges venues du nord ou depuis la dégénérescence totale du conflit contre les Daronoans, les gobelyns doivent faire appel aux Sharras pour les aider.
Ces dernières sont de féroces guerrières, et disposent d'une influence et d'un pouvoir quasi-infini sur les Terres de Saïhan, mais l'ampleur de certains conflits requièrent des moyens plus radicaux.
Peu nombreuses, elles ne peuvent être partout, et ne peuvent se reposer sur les armées et commandeurs gobelyns. Ces derniers sont des créatures pacifistes, à l'origine, et il est des limites qu'ils ne peuvent franchir, dans la barbarie et la brutalité. Leur essence trop raffinée ne peut se résoudre à certaines extrêmités bellicistes.

Alors les Sharras sonnent le Cor de Nashwän, au plus profond de leur bois de murmures et d'émeraude. Dans les tréfonds de ces endroits secrets, insondables et inconnus de tous, sont alors attirés certains des plus grands guerriers gobelyns, pour leur transformation en Sigisbées.
On ignore exactement ce qu'il s'y produit, car le peu qui en émerge sont des rumeurs sombres et effrayantes. On dit que l'essence des gobelyns est replongée dans le maelströmm du Magyön, où les Sharras la transforme en quelque chose d'autre, quelque chose de pire.
Toute la noirceur de l'obscurne y est mêlée, ainsi que les pouvoirs sauvages des Sharras. On dit même que les Sharras les plus anciennes insèrent dans l'harmonie primale des gobelyns l'âme de fauniarques ancestraux, et d'autres monstres déments, dans un creuset de violence pure et magnifiée.

Les Sigisbées qui ressortent des bois des Sharras ont indéniablement une origine et une apparence gobelyne, mais sont bien plus que cela. Ils sont en étrange accord, ou désaccord, avec la nature qui les entoure : le Magyön semble réclamer leur être physique comme sien, comme devant faire partie du paysage de Saïhan.
Les racines des arbres viennent grimper sur eux lorsqu'ils arrêtent de se déplacer en forêt, des pousses folles grandissant à vue d'oeil sur leurs toges.
Leur peau semble se transformer en roche lorsqu'ils s'assoient un moment sur une pierre, et des craquelures y apparaissent en quelques poignées de secondes.
Du sable s'écoule à l'infini de sous leurs vêtements lorsqu'ils marchent dans le désert, nul ne sait d'où.
Des ruisseaux d'eau vive remontent du sol jusqu'à leur pied, s'ils s'approchent trop des rivières.
Des feuilles et des fées tournoient constamment autour d'eux, et leurs veines contiennent plus de sève que de sang.

Leur présence est alors imposante, écrasante, pour les gobelyns et la faune du Magyön. Toutes les créatures, monstres et êtres mystiques peuvent percevoir l'arrivée d'un Sigisbée à des lieux à la ronde, et ont bien du mal à ne pas se plier à leur moindre désir, et à leur sourde férocité.
La colère couve constamment dans le coeur noir des Sigisbées, et les ronge à jamais, tel est leur nature profonde. Partout où ils vont, ils n'ont de cesse de lutter jusqu'à l'anéantissement complet de leurs ennemis, et ne peuvent que disparaitre en poussière une fois la paix revenue.


Mais les Sigisbées sont avant tout des commandeurs : ils sont là pour servir de relai aux Sharras, et pour répandre la guerre parmi la faune du Magyön, pour pousser tous les guerriers à prendre les armes, dans des conflits sans fin où leurs instincts de chasseurs, de soldats et de stratèges accomplis sont les seuls à mener la danse.
Fait étrange : les Sigisbées ne se battent jamais eux même. Débordés par la fureur de leur essence, ils sont passablement incapables d'user de leur être physique, comme un mortel est incapable de bouger un seul de ses muscles à la fois : les armées qui les entourent leur font office de corps. Un Sigisbée ne tend pas le bras, il fait charger une centaine de soldats. Un Sigisbée ne respire pas, ce sont ses dizaines de monstres qui respirent à sa place.
Ils exhudent la haine et répandent la désolation, mais sont pourtant plus fragiles qu'un roseau.

Néanmoins, bien habile serait celui qui parvient à leur mettre la main dessus : dès qu'ils sont physiquement menacés, les Sigisbées disparaissent en un clin d'oeil, se transformant en tas de feuille, coulant à pic dans le sable ou se fondant dans la roche en un battement de coeur, pour mieux réapparaitre dans l'instant à des dizaines de mètres, et insuffler d'une simple pensée une rage aveugle à ses cohortes qui viendront s'occuper des imprudents...

Tels sont les Sigisbées, princes guerriers des Sharras et derniers gardiens du peuple gobelyn...




- Légendes vivantes


Les gobelyns sont le peuple le plus étendu et nombreux des Terres de Saïhan. Leur histoire est vieille de plusieurs millénaires, leurs moeurs sont complexes, et leur diversité proprement incroyable.
Depuis le début de la Guerre de Vengeance, les personnages les plus singuliers ou réputés parmi leur immense nation ont à nouveau ou pour la première fois bondi sur le devant de la scène pour défendre l'intégrité et la volonté des esprits-faunes.
Une guerre aussi sanglante a toujours ses héros, et un peuple aussi ancien, ses légendes...

Voici quelques uns de ces personnages mythiques entre tous :

Noara Cyalïs

Le Vénérable Noara Cyalïs est le plus vieux gobelyn qui soit, dépassant largement les dix millénaires, là où les gobelyns dépassent très rarement le siècle d'existence. Cet oracle aveugle fût un des premiers seigneurs de guerre gobelyns, à l'époque où ceux ci n'officiaient que dans les dédales rocheux du nord de Saïhan, contre les invasions Trivurges, peu après leur création par les Sharras. Il est de même le seul à posséder un double-nom... Il vit aujourd'hui retiré des combats, régnant avec sagesse dans les souterrains lumineux de Wysfäll, membre estimé et honoré du Synode des Vénérables, et stratège redoutable derrière maintes avancées gobelynes dans cette guerre terrible et inexorable...
Fëlsyln

Général ayant gagné le titre terrifiant de Seigneur-Wyrm, Fëlsyln est un guerrier ultime, peuplant les cauchemars des Daronoans et des Loups les plus expérimentés. En combat loyal, il est dit et pensé qu'il pourrait battre le Haut-Seigneur Tharoan en personne, et si cela n'est pas encore arrivé, c'est uniquement parce que Fëlsyln n'est que peu intéressé par la stratégie, et toujours à la pointe des assauts, volant d'ennemi en ennemi comme un songe sanglant. Inspirant la plus profonde admiration aux gobelyns comme à leurs ennemis, on raconte souvent que ce prince du Magyön subjugue par sa seule beauté martiale, et qu'il aurait même séduit Altara lors du carnage mené jusqu'à la Couronne d'Or, au tout début de la Guerre.
Altara

Altara est la plus sauvage et brutale des Sharras résidant encore dans le Bois des Murmures, et une des plus puissantes parmi les Respirantes. C'est d'ailleurs à cause de cela que son existence est désormais connue de tous ses ennemis Daronoans. Elle fût en effet parmi les premières et les plus meurtrières des Sharras à céder à la fureur de la vengeance lors de la mort de leur Reine, chevauchant la Pierre et la Terre jusqu'à Rorchäl, et parvenant même jusqu'à combattre et blesser le Roi Pourpre en personne ! Survivante amère et vindicative de cet premier affrontement, elle ne trouve désormais plus aucun repos dans les Aëwills Secrètes, et sa rage ne connait nulle limite...
Sulimfën

Fait unique dans toute l'histoire gobelyne, Sulimfën est un gouverneur gobelyn indépendant, s'étant rebellé de l'hégémonie pourtant éclairée et respectée du Synode pour fonder son propre empire, à l'Est des Terres de Saïhan, au-delà des Montagnes de Cristal. Luttant contre toutes et tous, si son empire tient bon aujourd'hui encore, c'est par la force et la détermination incroyable de Sulimfën. Gouverneur indomptable, stratège de génie, guerrier accompli, aucun talent lui manque pour tenir bon les rênes de son empire isolé autant qu'autarcique, et protéger la communauté étrange qu'il a su rallier à sa cause singulière, loin dans les glaciers sombres de l'Est...
Effet en jeu : (cf) fait office d'intendant dans tout le secteur et +10% builder Effet en jeu : (cf) unités alliées considérées comme ayant + 30 Xp Effet en jeu : (cf) critique à 5 pour toutes unités alliées Effet en jeu : (cf) -0.1 Gloire à l'ennemi à chaque attaque, +3 Val/Dom/Def à toutes les unités.



- Le Dominion Eclairé







<< La cour du Roi Pourpre SaiUnivers Les meutes de Burvorg >>

Il n'y a pas de commentaire sur cette page. [Afficher commentaires/formulaire]