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La Cour du Roi Pourpre


Une section dédiée aux elfes pourpres : leur vie, leur histoire, leur caractère ou leur système politique, tout sur les Daronoans !





- Comportement Daronoan


On considère souvent les elfes pourpres comme des êtres hautains, arrogants, sombres et ombrageux.
C'est à moitié faux. En effet, les elfes daronoans sont surtout extrêmement réservés et peu enclins à afficher la moindre émotion. Ils sont à l'image de leurs montagnes natales : immuables, solides comme des rocs, imperturbables, et souvent extrêmement moroses.
En bref, rire ne fait pas partie des moeurs des Daronoans, sourire, exceptionnellement. Ils comprennent comme tout le monde une bonne blague, mais sont d'une froideur naturelle désespérante.
Au delà de cela, ils ont une noblesse de coeur et un sens de l'honneur aussi aigus que leur intelligence et leur sagesse incroyable.

Au combat, ce sont de formidables seigneurs de guerre : maîtrisés, talentueux, sans peur, ils forment des combattants tristes, aussi invincibles qu'apathiques.

On pourrait dire que les Daronoans n'éprouvent pas d'émotion comme le commun des mortels, et on ne serait pas loin de la vérité. Seuls leurs yeux réagissent au monde extérieur, et il faut être Daronoan pour savoir lire leur regard impénétrable.

Entre eux, il existe une rivalité constante, bien que muette, et très constructive. Elle ne s'exprime que sur la scène politique : un daronoan viendra toujours en aide à son prochain, mais mettez les autour d'une table de négociation, et ils ne bougeront pas le petit doigt pour sauver la baronnie voisine. Cela naît d'un style de vie où l'individu à toute liberté de s'exprimer. Aucun daronoan n'est supérieur aux autres, ni ne se considèrent supérieur : chacun fait ses choix, chacun possède sa vie et ses talents, et s'inclue dans une communauté globale organisée, bien que froide.
C'est ainsi que les daronoans se respectent et forment leur individualisme : chacun est maître de ses choix, mais chacun doit aussi savoir les assumer, sans aide des autres. Leur vie entière est un compromis sur la corde raide de cette façon contradictoire d'envisager les choses, et leur mutisme naturel se rajoutant à cela, on comprend rapidement pourquoi les autres nations des Terres de Saïhan sont incapables d'appréhender ce que sont les daronoans.

Le roi, la Couronne Pourpre, porte le rôle d'harmonisateur. Ses édits font lois, et il est le seul à pouvoir faire taire d'un mot d'un seul les rivalités entre baronnies, ou à pouvoir faire privilégier l'entraide entre daronoans, pour le bien de la communauté.
La rivalité (politique, donc, pas personnelle) des Daronoans rend tout système hiérarchique impossible, c'est pour cela que seul le Roi décide de l'anoblissement des commandeurs elfiques. C'est lui qui promeut chevaliers, sirs et barons.
Le seul moment où autre chose que le roi peut faire plier les volontés elfiques, c'est à la mort du roi. Le roi mort, tous les elfes pourpres font corps et s'unissent jusqu'à l'élection d'un nouveau roi, juste et impartial, formant une communauté plus solide que le plus pur des métaux durant les quelques semaines nécéssaires à l'élection d'un nouveau roi.

Note importante : depuis le début des guerres de Saïhan, cette rivalité a quasiment disparu, le roi ayant décrété l'entraide totale des Commandeurs.

Note 2 : il n'y a aucune espèce de distinction (autre que physique) entre homme et femme chez les Daronoans, c'est pour cela qu'on parle toujours de "soldats" et jamais "d'hommes", quand on parle d'une armée elfique...


- Mythologie


Mythologie Daronoan

Les plus éminents annalistes daronoans s'accordent aujourd'hui sur les légendes entourant la naissance historique de la nation Daronoan, après des générations de recherches et de fouilles archéologiques dans les plus anciens pics des Dorsales de Givre et les plus obscures cavernes de la Toile Noire.
On dit même que certains sont parvenus à accéder aux Ancres Stellaires des Seigneurs-Dragons, pour collecter les plus rares fragments d'histoire...

Leurs conclusions démarrent l'Histoire elfique à l'exil d'Orane et Aulcaron, une femme et un homme, dont le sang gardait trace, en quelque diffuse manière, d'une ascendance elfique.
Ils avaient été chassé de leur peuple lointain, pour une raison inconnue, bien que leur peau grisâtre eut pu en être la cause, et s'étaient refugiés sur les pentes septentrionales des Dorsales de Givre, alors connues sous le nom d'Orgos, le Mont-Colosse, dont le gigantisme perçait de froid le Sud de ce qui serait plus tard appelé les Terres de Saïhan.
Mais hélas, la vie y était plus rude encore que tout ce qu'Orane et Aulcaron avait jamais connu, et leur présence fragile attira nombre de prédateurs qui semblaient devoir conclure bien rapidement l'exil des deux amants.
Ils étaient frêles et fragiles, et par un coup de sort moqueur, dénués de la Flamme de Vie, celle là même qui pousse à la survie, l'épanouissement et la prospérité des êtres, jusqu'à les faire devenir espèce, et grande nation.
Ils luttaient de leur mieux, bien souvent dans la fuite et la cache, mais étaient condamnés d'avance.
C'est alors qu'Orgos, le Mont-Colosse lui même, s'adressa à eux, interloqué de ces deux singuliers gibiers parcourant ses flancs et attirant ses résidents les plus féroces, comme un rongeur endormi attire les aigles au printemps.
Il s'attendrit de leur sort, et leur proposa un pacte, les protégeant leur vie durant, eux et leur descendance, en échange de leurs six premiers nés.
"Le premier sera accueilli par la glace.
Le second par le rocher.
Le troisième par la rivière pourpre.
Le quatrième par les piques d'argent.
Le cinquième par les flammes.
Et le dernier par les ténèbres."
Ainsi fût prononcé le pacte soumis par Orgos...

Loin d'avoir le moindre choix en l'affaire, Orane et Aulcaron réfléchirent toutefois longuement, à l'ombre du Mont-Colosse, avant d'accepter ces sombres compromis sur leur avenir incertain.

Les premières années, Orgos ne demanda rien, et ne dit rien, comme un dieu absent ne laisse qu'une chance curieuse reposer doucement sur les épaules de ses favoris.
Orane et Aulcaron trouvèrent une caverne inoccupée, s'y installèrent, et y survécurent.
Trois fils et trois filles leurs fûrent accordés, et survécurent eux aussi des frimas et dangers des Dorsales, contre toute attente...
Quand la première eu atteint huit ans, une bête finit par trouver la tanière des peaux-grises.
Ils furent sept à parvenir à s'enfuir, sur les huit que comptait la famille, et ce fût par courage que la huitième, l'ainée, se sacrifia, pour que sa famille parviennent à partir. Elle amorça sans le savoir le pacte de ses parents, qui la virent avalée, avec la bête, par une avalanche.
Orgos reprit alors la parole, après huit ans de silence : "...le premier sera accueilli par la glace, en offrande à Zirihilyn, l'Ange-sans-nom au bras de Lames, pour sa bénédiction..."
Ne pouvant rien ajouter à ce qu'ils savaient inexorables, ils pénètrèrent dans les abysses de la montagne, le coeur lourd, pour accomplir leur destin, et sachant le temps de leurs enfants désormais comptés, mais que le poids de la fatalité se levait d'autant, voile après voile.

A ses huit ans, le second tomba dans une crevasse instable, alors qu'il ramenait du bois pour un feu souterrain.
Aulcaron ne pût rien pour le rattraper, quand son fils bascula sous ses yeux horrifiés, et tout un pan de rochers à sa suite.
Et Orgos de parler à nouveau : "... le second par le rocher, où mes entrailles veilleront à jamais sur son âme..."

Orane et Aulcaron portèrent le deuil de leur deuxième enfant, et hésitèrent longtemps à renier le pacte d'Orgos, la colère et la tristesse étant trop intense à leurs âmes.
Ils surent néanmoins se résoudre à la profondeur de leur pacte, sachant au fond d'eux qu'Orgos n'était pas un esprit sanguinaire et tyrannique, et que leur avenir à tous se jouait en ces quelques instants juxtaposés, d'une intolérable injustice, et que quelque chose de plus grand oeuvrait derrière tout cela.

Ainsi le pacte se déroula : à chaque enfant qui ses huit ans atteignait, un malheur s'abattait sur les peaux-grises, et il devait disparaitre pour que se poursuive cet acte de foi et de survie à la contrition folle.
Le troisième fût noyé dans une rivière de carminéral, "... en sacrifice pour le Dieu du Sang, aimant et pourvoyeur des cieux..."
Le quatrième chuta dans une mine d'argemétal, dont le métal jaillissait des roches en mille pointes acérées, "... pour attirer loin de vos essences l'attention du maléfique Dieu Sans Sommeil..."
Le cinquième fût livré aux feux d'une coulée de Lave par Orane elle même, au désespoir, "... pour Ciaran, déesse des Forges, juste et loyale dans l'Eternité..."
Le sixième, enfin, se perdit dans les cavernes souterraines de la grande Toile Noire du Mont-Colosse. Sans torche, ni eau, ni vivre, "... tel le Grand Solitaire, Terreur des Dieux, par qui les Grandes Destinées se font et se défont..."
Chaque fois, les mots d'Orgos avaient résonné. Chaque fois, le Mont-Colosse posait une brique de leur Destinée sur la plaine des Dieux, leur bâtissant une forteresse du néant.

On raconte qu'alors seulement, une fois leurs six enfants disparus, Orane et Aulcaron héritèrent de la Flamme de Vie, pour eux et leur lignée.
Plus, encore : ils disparurent pendant de nombreuses années, et se fut le sixième enfant, qui, retrouvant son chemin dans les Ténèbres au prix d'innombrables errements, parvint à rejoindre ses frères et soeurs, les uns après les autres.
Chacun avait été épargné, sauvé par la main invisible d'une oeuvre intemporelle.
Les visions de mort d'Orane et Aulcaron avaient été fourvoyées.
La première avait survécu sous les glaces, le second au fond de la crevasse.
Le troisième enfant s'était fait emporté par le courant, mais avait surnagé, plus loin, jusqu'à parvenir au rivage d'une caverne isolée.
Le quatrième avait perdu un bras et l'usage d'une jambe, mais avait pu se tresser secours et soins dans la riche flore des tréfonds.
Le cinquième, béni par Orgos, avait été rendu insensible au feu.
Le sixième, par prudence et intelligence, avait su apprivoiser l'obscurité et dompter ses mystères.
Ainsi tous furent retrouvés, célébrés, et regroupés.
Et ensemble, ils partirent à la recherche de leurs parents.

Ils finirent par les retrouver, menant une vie retirée, et hélas frappés d'une maladie contre laquelle Orgos et toutes les bénédictions du monde n'avaient rien pu faire.
Le bonheur des retrouvailles fut hélas amoindri par l'avancement de la maladie, qui avait plongé Orane et Aulcaron dans une spirale de douleur et de semi-inconscience, où ne dominait plus qu'une douleur qui aveuglait tout, et ne leur permettait même pas de comprendre que leur descendance étaient bien vivante.
Mais parce que leurs six enfants avaient désormais la volonté, en eux, de vivre et de prospérer en ce monde, ils demandèrent au Mont-Colosse de leur créer une descendance, un peuple avec lequel grandir et sur lequel régner.
Cela avait toujours été le souhait de leurs parents, et tous leurs actes avaient été dictés par ce but, et le pacte qui en avait résulté.
Pour cela, ils offraient les vies solennelles de leurs parents, dont les gémissements ne brisaient que trop leurs coeurs tristes de compassion.
Orgos, qui avait toujours eu de l'affection pour cette famille, ne fût que trop heureux de satisfaire cette ultime requête, aussi rude fût elle.
Et ainsi le Mont-Colosse réclama Orane et Aulcaron, d'où émergèrent par la suite un peuple hybride, et un sang enfin complet, alliance éternelle de la pierre et de la mortalité de la chair, d'où rayonnait la magie elfique, comme distillée par la concrétisation de ce rêve fou.
Les premiers Daronoans étaient nés, mélange d'Orgos et des amants gris, et amenés à grandir et fouler ce monde pour les éons à venir...




- Histoire




- La Couronne d'Or



La Citadelle de Rorchäl
La Couronne d'Or est une expression communement utilisée pour définir à la fois le Roi Pourpre, chef suprême et éclairé des Daronoans, et son palais, la Citadelle de Rorchäl, situé aux confins sud des Terres de Saïhan, sur la pointe orientale des Dorsales de Givre.
Le peu de choses que l'on en sait vient des rares mémoires rédigées par des hérauts de renom qui y ont été conviés, au fil des âges, et qui se sont résolus à en tracer les légendes et les rumeurs qui façonnent les murs comme les souterrains de Rorchäl.
La citadelle en elle même n'est pas une cité impériale, juste un édifice dément de gigantisme dédié au seul emplacement du pouvoir politique des Daronoans. Elle a donc un diamètre plutôt réduit, pour une capitale, guère plus de quelques poignées de kilomètres de diamètre. Mais les flèches de l'édifice se dresse à des dizaines de milliers de mètres du sol, en appui léger sur la montagne qui la borde.
Tout entière fait d'une matière dorée qu'aucun forgeron n'a jamais su identifier avec certitude, ni extraire pour en façonner quelques objets que ce soit, ses immenses rideaux de murailles sont constellés de flèches conséquentes qui s'élèvent vers le ciel, en rupture total avec l'architecture habituelle des daronoans, bien plus sombre, massive, carrée et rocheuse !
Nul doute sur la pertinence de ce nom de "Couronne d'Or" pour cette citadelle titanesque aux reflets proprement aveuglants sous le soleil zénithale !

Le Chemin du Roi
Pénétrer dans le coeur de la citadelle n'est pas particulièrement difficile, pour peu que l'on soit en condition d'allié du Roi Pourpre et de son peuple. Le coeur de la citadelle est accessible à tous, fermiers comme potentats ou ambassadeurs. Son chemin est constitué d'une longue série de portes, chacune haute d'une centaine de mètres, et fièrement gardée par un des Grands Protecteurs du Trône Daronoan.
La Première, la Porte d'Amarante, est gardée par deux Titans Eméthéens, colosses aux pouvoirs de destruction défiant toute imagination, et gardiens éternels et vigilants du palais de Rorchäl.
La Dernière, la Porte d'Ambrysine, est gardée par le mystérieux Liorque, guerrier Daronoan insondable comme la mort, à l'armure vermillion resplendissante autant qu'imposante et ouvragée.
La salle du Trône, où siège le roi actuel, Orhanôn, est un endroit soumis aux seules lois du Magyön. Il semblerait en effet que les récits faisant état de cette salle diffère énormement d'un visiteur à l'autre.
Pour la plupart, cette salle n'apparait que comme une simple salle du Trône, peu profonde, et qui, bien que certes luxueuse et ostensiblement lumineuse comme il sied à un roi omniscient, joue de fausseté dans le souvenir de ses rencontres avec le roi. Elle ne semble apparaître qu'avec mesure et simplicité, comme si le Roi Pourpre refusait d'écraser sous sa prestence ses interlocuteurs, en ne leur offrant comme vision que celle d'un roi, certes tout-puissant, mais néamoins mortel et à échelle humainement imaginable...

Le Roi Poupre
Le Roi lui même est tel que les Daronoans le conservent et l'imaginent dans leur mémoire : vêtu de son armure d'ambrysine étincellante et de carminéral félin, lourde et recouvrant le roi de la tête aux pieds, il siège avec compassion et sagesse, son ample cape flottant derrière lui, et son casque sophistiqué, symbole de son omniscience, ne darde jamais des regards de foudre sur ses interlocuteurs, mais uniquement la force d'un esprit protecteur et d'une intelligence immortelle. Sa sagesse surnaturelle, son allure presque éthérée, et sa stabilité écrasante l'environnent autant que les flots de Magyön qui fluctuent à travers lui comme un nexus d'autorité sur toute la moitié Sud des Terres de Saïhan.
Dès son investiture, le Roi Pourpre cesse d'être réellement mortel et daronoan, il ne fait plus qu'un avec chaque daronoan de Saïhan, plus qu'un avec la Citadelle entière de Rorchäl, et ses poings deviennent les extensions de la force de sa nation tout entière, tel des piliers de puissance immuable et ancré dans les entrailles de la terre.
On a coutume de dire que le Roi Pourpre s'exprime rarement. Il n'en a pas besoin, car Sa volonté est réalité. Ce que le Roi souhaite, il arrive. Ce que le Roi ordonne, il est executé. Nul Daronoan ne pourra jamais songer à contester cela, ni même ne cherchera à le faire. Ce que le Roi pense, les Daronoans le font. Il est eux, et ils sont Lui, ainsi trône et règne la Couronne d'Or, depuis des millénaires...

La Cathédrale Carmine
Toutefois, certains récits, très rares, mentionnent tout autre chose, sur les tréfonds du palais de Rorchäl...
Il semblerait que certains élus, extrêmement rares, soient acceptés dans le vrai palais du Roi Pourpre. Où celui ci se trouve, et comment on y accède, personne n'a jamais répondu à ces questions, qui semblent soulever des mystères dangereux.
Nous avons toutefois finalement appris, plus par rumeurs et légendes mythiques que par vraies vérités, même rapportées, que la vraie salle du Trône ne se trouve pas derrière la Dernière Porte...
Selon les mythes, on ne pourrait y accéder qu'en passant par le Hall Rouge, situé dans la Cathédrale Carmine, un édifice souterrain aux proportions tout simplement inconcevables.
Ce hall aurait une hauteur improbable, et une largeur opressante. Il recèlerait des dangers innombrables...
Ses murs seraient constitués d'ogives où le regard se perd sur des fresques représentant chacun des Haut-Seigneurs Daronoans, passés, présents, et à venir... Les mythes parlent de figures de guerre prenant vie, faisant trembler sous une puissance sourde le Hall tout entier, et risquant de faire s'écrouler la Cathédrale sur les épaules des visiteurs si ceux ci ne détournent pas leur regard, voyant les Haut-Seigneurs et leurs combats figés pour l'éternité prendre peu à peu vie, et se mettre à occuper l'espace alentour jusqu'à devenir totalement réel, perdant les imprudents dans des faits de guerre légendaires qui se jouent à nouveau sous leurs propres pieds, emportant leur vie dans des conflits depuis longtemps assouvis, au sein de carnages déments auxquels nul mortel ne peut espérer survivre...
Mais ces essences sombres des Haut-Seigneurs sont loin d'être les seuls dangers du Hall Rouge.
Les légendes murmurées de leur propre fait avertissent aussi de prendre grande garde de ne jamais lever les yeux sur les hauteurs du Hall Rouge. Sous les luminescences de son dôme vertigineux seraient écrits en tablettes enténébrées le Pacte ésotérique qui lie les Seigneurs-Dragons à l'assistance de la Couronne d'Or et de la Nation Daronoan. Des Dragons-Fauves en parcoureraient la surface, toujours à demi-cachés, dans des bruits de reptation et de crissement de flammes millénaires qui promettent mille morts et la folie instantanée à quiconque porterait les yeux sur les Mots Secrets qui y sont transcrits.
Ni murs, ni hauteurs, aucun regard ne doit être porté sur les splendeurs infernales de l'infini Hall Rouge.
Et ses gardes nébuleuses, à jamais scellées au secret le plus impénétrable, veillent, invisibles, sur le reste de ses alcôves et la moindre de ses pierres, comme les Silfans, qui embrassent les ombres qu'aucun Vigilant n'oserait jamais arpenter, où les Ganteleurs Des Rubis, la phalange à jamais maudite pour avoir rasée les empires ancestraux lors du Jour des Carnassiers...
Au bout du Hall se trouverait la Draymaul-Krôn, aussi nommée la Porte-Titan, et au delà, la véritable salle du Trône, qui serait un des Coeurs du Magyön, source de toute vie sur toutes les Terres de Saïhan.
Les rares bribes de mythes qui ont réussi à survivre à la folie de leurs auteurs font état d'une salle d'aberration et de ténèbres, où le poids de montagnes entières peut peser soudain sur vos épaules au gré des palpitations du Magyön ou au moindre de vos gestes. Un silence étouffant et opaque borde la salle du Coeur, le véritable Trône du Roi en son centre, et finalement le Roi lui même, qui surplombe avec une gloire rougeoyante cette immensité inhumaine, présence presque divine d'immobilité invincible, comme le seul pilier sur lequel s'appuierait le monde entier...
La Cour du Roi Pourpre n'y sont plus alors que de pâles figures, vagues silhouettes ternes, figées, terrifiantes, où l'on ne distingue plus rien ni personne clairement...
Les mythes s'arrêtent ici, le reste ne concernant plus que les rares qui ont survécu à ce voyage, et ce qu'ils ont devisé avec le Roi Poupre...



- Les Haut-Seigneurs


Le Roi est entouré d'une poignée de généraux venus des contes même du folklore Daronoan. Depuis le début de la Grande Guerre, le Roi s'est entouré de quelques Haut-Seigneurs.
Les Haut-Seigneurs sont des guerriers légendaires, aux faits d'armes aussi incroyables qu'innombrables. Leur présence au côté du Roi, et non sur les champs de bataille, s'inscrit dans une logique inconnue de tous, si ce n'est des Dieux, car il ne fait aucun doute que la Grande Guerre serait déjà terminé si ces Seigneurs des Batailles étaient partis en guerre contre les Gobelyns...
Chacun d'eux est un sur-être aux origines mystérieuses, apparaissant et disparaissant dans les brumes des jongleurs de mots Daronoans, et dans les Gestes écrites de mains oubliées, relatant leurs exploits passés ou futurs, nul ne le sait.
Pourtant, leur existence est bien réelle, et beaucoup d'intriguants Daronoans ont plié bagage et se sont eux même exilés en apercevant un de ces Haut-Seigneurs près de la Couronne d'Or, alors qu'ils s'apprêtaient à ourdir leurs complots destructeurs et diviseurs. On raconte que les vrais traîtres à la cause du Roi prennent immédiatement feu et flammes sous le regard d'un seul Haut-Seigneurs, et certains barons proches de la Couronne d'Or ont confirmé ces dires à mi-mots aux incrédules...

Voici quelques uns de ces Haut-Seigneurs :

Tharoan

Tharoan est le plus réputé des Haut-Seigneurs. Son expérience au combat est infinie, ses conseils sont d'or, et sa sagesse et sa patience sont légendaires. Noble de coeur, ce Seigneur de Guerre sans terre représente l'idéal guerrier des Daronoans, farouche sur le champ de bataille et d'une sérénité parfaite en dehors. Bien qu'il ne semble ni vraiment jeune, ni vraiment vieux, personne n'oserait plus se rappeler depuis combien de temps il sert la Couronne d'Or et le peuple elfique, dans les contrées les plus hostiles et les plus reculées des Terres de Saïhan... Il a le respect le plus profond des Daronoans, et aussi celui des Gobelyns, avec qui il entretenait de bonnes relations jusqu'avant le début de la Guerre...
Irahyan

Irahyan est le plus grand maître de siège de toute l'histoire des elfes pourpres. Aussi âgée (ou peu âgée) que Tharoan, elle fut néanmoins plus souvent observée que lui sur les champs de bataille, creusant des sillons destructeurs dans les castels ennemis ou renégats, perçant toutes les défenses, ne laissant que ruines derrière elle. Ses cicatrices témoignent d'innombrables combats, et son visage émacié d'infinies privations lors de sièges plus longs qu'une vie d'elfe... Lors d'une de ses apparitions, on raconte qu'il lui a suffit d'apparaître au devant du castel ennemi, et d'en toiser les remparts, pour que les murailles se fendillent et craquèlent, comme sous le poids d'un regard plus lourd que l'acâdan le plus pur....
Kalarios

Kalarios est un homme de guerre d'un certain âge. Moins puissant qu'Irahyan, moins connu que Tharoan, il est pourtant plus fort et féroce qu'un dragon. Bon intendant, ingénieur de génie et guerrier invincible, on raconte qu'il part souvent seul à l'assaut des castels ennemis, faisant fis des donjons qui s'écroulent sur lui et des milliers de flèches dont l'empennage dépasse de son armure étincelante. D'un caractère bourru et paternaliste, il inspire la confiance à tous les loyaux sujets du Roi, et c'est un grand soulagement de le savoir aux côtés de la Couronne d'Or dans cette guerre sanglante...
Argunelf

Argunelf est une guerrière des frontières, totalement inconnue des gens de la Cour. Ils apprirent à leur dépens la pugnacité et la puissance de cette elfe auréolée de mystères. Des secrets que même les barons frontaliers Daronoans se sont refusés à révéler, n'avouant qu'à regret que les terres daronoans n'existeraient probablement déjà plus sans cette jeune elfe à l'épée ensorcelée. Toujours est-il qu'elle a trouvé sa place au côté du Roi, sans que celui ne daigne expliquer pourquoi tant de légendes faites chairs forment un front uni, mais loin des batailles et des carnages, auprès de la Couronne d'Or...
Effet en jeu : (cf) +10 Rav, +20 rubis, +1% Moral pour tous les alliés, à chaque attaque d'alliés (sur la case) Effet en jeu : (cf) Dom contre défense * 2 et dommages collatéraux doublés Effet en jeu : (cf) PV*2 infanterie lourde/cavalerie lourde/monstre, capture de castel allié impossible Effet en jeu : (cf) coût de déplacement -1 PM (1 mini)


Il en existe d'autres, tel Algaran, ou le légendaire Liorque, mais cette brève présentation n'a pour but de les révéler tous, pour le moment...


- Les Chevaliers Lyres


Les Terres de Saïhan se trouve sur un monde assez particulier, où la magie comme la bio-génétie sont des concepts qui n'ont pas force de loi. C'est à dire que sur les Terres de Saïhan, l'on peut devenir plus que notre simple nature, humaine, elfique ou gobelyne. L'âme des héros transcende la matière, et les héros légendaires sont souvent bien plus que de simples mortels.
Nul dieu n'intervient dans ce processus "d'évolution", seuls les valeurs, les idéaux et la détermination à devenir plus que ce que l'on est semblent agir sur les mortels qui deviennent ab-mortels voire même immortels.
Une magie diffuse éloigne la fatigue et le doute, et colporte les légendes souvent bien réelles de ces guerriers face aux rangs innombrables de l'adversité, survivant envers et contre toute logique...
En Saïhan, les héros d'antan sont aussi les légendes d'aujourd'hui, le temps jouant bizarrement sur ces êtres au destin façonné par les batailles, roc immuable dans la tourmente des empires naissants et mourants avec eux...

La hiérarchie Daronoan admet les barons comme plus hauts gradés de l'armée régulière Daronoan. Néanmoins, certains êtres quittent peu à peu leur vie mortelle pour devenir des héros solitaires et surpuissants, capables de fendre les montagnes d'un coup de hache ou de faire jaillir l'eau dans les plus arides déserts.
Ces chevaliers célestes perdent souvent peu à peu prise avec la réalité de leur rôle de gouverneur et d'intendant, chassant les batailles comme pour se nourrir à une source inconnue de tous. Plus que des barons, moins que des légendes, ces guerriers étranges et possédés par quelque chose de plus servent les hauts desseins du Roi Pourpre, sous le nom de Lyres, ou Chevaliers Lyres. Se rapprochant du cercle intérieur de la Cour, devenant les gardes du corps et les portes-paroles du Roi, ils sont de toutes les batailles, jaillissant de l'ombre ou de la lumière, pourfendant monstres et mortels avec la même ferveur et la même application.
Nul doute que certains d'entre eux disparaitront un jour des alcôves discrètes de la Cour, ne réapparaissant que dans les contes des futures générations, ayant percés le secret des légendes, transcendant leur nature primaire pour devenir un morceau même de l'Histoire des Terres. Ils sommeilleront alors dans le coeur des volcans, arpenteront les forêts en un clin d'oeil, et se serviront du roc et de la terre pour voyager dans les tréfonds des âmes et des êtres de ce monde.
Mais pour l'heure, ils n'en sont qu'à la première étape de leur illumination, leurs regards se font éthérés, leurs paroles, énigmatiques, et leur force au combat, mystique. Ils sont les serviteurs directs du Roi Pourpre, les garants invisibles de la paix et de l'unité dans les Baronnies Daronoans...



- Les baronnies Daronoans

La nation Daronoan a depuis longtemps conquis de très nombreuses contrées, au sein des Terres de Saïhan, et y prospèrent depuis des siècles, leurs provinces découpées en nombreuses baronnies indépendantes, de taille et d'administration différente, ne rendant de compte qu'à la Couronne d'Or.
Initialement, le titre de "baron" accordé par le Roi Pourpre à un de ses sujets ne s'accompagnait pas de titres de propriété terriennes, le peuple Daronoan n'admettant pas de tels concepts dans sa philosophie.
Il fût néanmoins reconnu qu'un baron, en accèdant à ce statut, devenait responsable unique et défenseur des lieux de ses terres d'habitation, ainsi que de toutes les terres que ses hypothétiques sujets décidaient de placer sous sa gouvernance éclairée.
La baronnie est par cela une affaire de sens commun et de devoir, plutôt que d'héritage royal ou de reconnaissance.
C'est pourquoi certains barons n'ont aucune terre, et d'autres des pays ou royaumes entiers sous leur administration, qui leur ont été octroyé par le peuple Daronoan y habitant.

C'est naturellement que la hiérarchie Daronoan se forme, et que les plus talentueux gestionnaires arrivent à la tête de contrées entières, où personne ne remet en cause la sagesse de leur gouvernance et la brillance de leur justice, tant économique que judiciaire ou politique.
Ainsi se sont formés quelques unes des plus grandes baronnies daronoans...

Parmi celles ci, certaines ont acquis une importance et une réputation allant jusqu'aux confins de Saïhan, pour des raisons parfois très diverses, énigmatiques, ou même inquiétantes :

La Baronnie Chrysalide : aussi connu sous le nom de Baronnie de Lumière, elle s'étend à la pointe orientale des Dorsales de Givre, tout au sud des Terres de Saïhan, entre les Montagnes de Sang et la Mer des Suppliques. Sa capitale est Rorchâl, la Citadelle principale des Daronoans où vit et gouverne la Couronne d'Or, roi suprême des elfes pourpres.

La Baronnie du Scorpion : située à l'entrée des Grands Déserts Gobelyns, à droite des marais de l'ouest, et à gauche du Labyrinthe des Passes, dans l'unique trouée facilement arpentable reliant le Nord et le Sud des Terres de Saïhan. Sa capitale est Nantys Cairn, gigantesque bastion désertique des Daronoans, et point de convergence de tout le commerce entre les principales nations dominant les Terres de Saïhan.

La Baronnie des Glaces : s'étalant sur une grande partie des Dorsales de Givre, dans le sud-ouest des Terres de Saïhan. Berceau de la nation elfique, peuplant les montagnes de sang et ces monts gelés depuis des temps immémoriaux...

La Baronnie de l'Aigle : au sud-est de Rorchâl, longeant tous les rivages de la Mer des Suppliques. Bénéficiaire et responsable exceptionnel des principales routes marchandes vers les Terres de Sef, cette riche baronnie maritime rayonne, par son commerce, sur tout le sud-est des Terres de Saïhan. (baronnie née sur une idée du joueur Sirendor Larn)

La Baronnie Infinie : s'étendant sur une surface énorme de plaines, de bois et de landes sèches constituant l'essentiel de la moitié Sud des Terres de Saïhan. Au nord de Rorchâl, au sud du Labyrinthe des Passes, cette baronnie fût parmi les plus durement touchée par les premiers mois de guerre contre les Gobelyns, quand ceux ci sortirent par millions du Labyrinthe et ravagèrent toutes les terres Daronoans, arrivant presque jusqu'aux portes de la Couronne d'Or. C'est aux elfes pourpres de ces terres autrefois luxuriantes, et à leur résistance aussi impromptue que farouche que la nation daronoan doit d'être encore en vie.

La Baronnie Sombre : sous l'ombre titanesque de la Montagne des Larmes et la voûte obscure des Bois Funestes s'étant la morne baronnie d'Erthys, au Sud du Pays de Mörl et au nord-ouest de Rorchâl. Vivant dans une semi-obscurité permanente et luttant en permanence contre la faune sauvage et macabre des Forêts Interdites s'étendant sur des milliers de lieux autour de leurs forteresses, ces Daronoans sont réputés encore plus froids et austères que leurs compatriotes des plaines et des montagnes... (baronnie créée en hommage à la joueuse Catherine)

La Baronnie Oubliée : à l'extrême sud-est des Terres de Saïhan, et remontant jusqu'aux Bois Secrets du cercle des Sharras, se trouvent les Raîcklings, terres des oubliés. Survivants de guerre mystérieuses contre les Effrayeurs venus de la Mer des Suppliques, combattants farouches et énigmatiques portant la terrible malédiction du Fêyr, les Daronoans peuplant ces contrées ont été jusqu'à récemment oubliés de tous, jusqu'à l'appel aux armes fatidique du Roi Pourpre... (baronnie créée par le joueur Dunn Khan)

La Baronnie de Romoan : à l'est de Saïhan, en bordure du Bois des Murmures, sous le labyrinthe des Passes.

La Baronnie de Caroan : ...



- Les Raîcklings


Les Raîcklings sont les terres baronniques daronoans situées à l'extrême Est du royaume elfique. Ces plaines mystérieuses, accolées à la Chaîne des Larmes, ont connu des heures bien sombres, il y a des siècles de cela, déjà. Situées sous les gigantesques Bois des Mumures du Cercle des Sharras et au-dessus de la Mer des Suppliques, d'où jaillirent il y a bien long de cela les terribles Effrayeurs, ces terres ont un passé de noirs et sanglants combats.
Nul à part le Roi Pourpre et les Oubliés, ainsi que ce font appeler les daronoans peuplant ces terres maudites, ne connaissent l'histoire de cette baronnie défunte.
En langue daronoan, "Oublié" se dit "Raîckhorn" ou "Raîckorn", et ainsi fut renommée cette ancienne baronnie, dont le nom premier disparu, pour laisser place à celui, plus sombre, de Raîcklings...
Pendant longtemps, peu entendirent parler des Oubliés, un sceau de silence funeste les ayant comme bannis hors des mémoires daronoans.
Mais d'étranges contes circulent désormais hors de ses terres maudites, alors que le Roi Pourpre a lancé l'appel aux armes, réclamant la présence de ses contingents les plus lointains pour mener la Grande Guerre de Vengeance dont les Gobelyns les ont marqués.
Des contes parlant de Lames légendaires, mille fois maudites, dont les Raîckorns recherchent la possession, tel un leg inachevé, mais qui les plongent irrémédiablement dans une folie inexorable appelée "Fêyr", qui ne peut jamais se finir que dans un bain de sang et la démence de leurs Porteurs...
Les Porteurs de Lames comme les Coursiers Raîckorns ont beau fouler désormais les même terres que leurs comparses, le secret reste entier sur ces Effrayeurs, cette proscription, ces Lames ou ce Fêyr qui alourdissent tous les épaules et le passé des natifs des Raîcklings...

Les seuls voiles s'étant levés sur ces mystères sont ceux de l'histoire de Dunn Khan, et de ses proches et successeurs.
Commandeur natif des Raîcklings, il fut le premier à réapparaitre de l'Est lointain, et à répondre à l'appel de la Couronne d'Or.
Ces quelques textes en conte le parcours...

  • Entrée en scène : le chevalier Dunn Khan est un Raîckorn réputé, qui vint mettre sa lame au service de la Couronne d'Or dès le début de la Guerre de Vengeance...

  • Obscurité : où l'on découvre la malédiction des Lames, et le dernier combat du grand Dunn Khan...

  • L'inconnu : alors que l'émissaire le plus réputé des Raîcklings a disparu, un étranger s'en vient, dans le coeur même des forces daronoans...

(note : la quasi-intégralité du background originel de cette contrée fût inventé par le joueur nommé Dunn Khan)


- La Baronnie de l'Aigle


Cette baronnie daronoan de l'extrême sud, s'étalant sur tous les Rivages Brisés jusqu'à la Lande Bleue, est dirigée par la famille Larn.
Possédant tous les principaux ports et ouvertures maritimes sur la Mer des Suppliques, cette baronnie est donc en contact direct et permanent avec les marins Ousâmyn en provenance des Terres de Sef, et voit transiter en ses cités portuaires les trois-quarts du commerce avec les nations de Sef.
Cette singularité commerciale, de même que pour la Baronnie du Scorpion à l'entrée des Grands Déserts Gobelyns, a provoqué une mixité de la population et une affectation passive des moeurs et psychologies daronoans des elfes pourpres vivant là.
Le contact permanent avec d'innombrables marchands, escrocs, marins, voleurs, capitaines et pirates de tous bords a rendu les daronoans vivant là encore plus amers que leurs compatriotes du continent, et a effacé progressivement tout noblesse en eux, pour ne laisser qu'un esprit souvent sournois et toujours calculateur chez bien des elfes.

Le surnom de cette baronnie, "Aigle", désignait à l'origine un noble rapace des mers, veillant sur la tranquillité des océans, dans la mythologie elfique comme humaine.
Désormais, on entend plus souvent prononcer l'expression "d'Aigle-pêcheur", désignant avec sarcasmes un autre oiseau des rivages, bien moins estimé, mais jouant aussi sur l'ambiguité du "pêché" religieux, notion typiquement humaine, mais omniprésente dans les ruelles sombres des ports dégradés de la baronnie.
"Aigle-pêcheur" qui désigne aussi souvent, de nos jours, les milices Daronoans chargées de veiller au maintien de l'ordre sur les docks des grandes cités, et que l'on sait passablement corrompus par la dure vie des sous-ports et de leur faune.

Mais le cosmopolitisme de cette baronnie n'a pas amené que des inconvénients, et elle peut s'enorgueillir de posséder un art de la forge unique, mêlant les secrets des armes exotiques venant de Sef (comme les célèbres Arbalames Skyrrel ou les lances de guerre des guerriers Folkriens), et une économie florissante, qui amène moults richesses à son peuple et en diffuse les bienfaits à travers toute la nation Daronoan.
Cette baronnie est aussi réputé pour ses guerriers, froids et prodigieux, ayant développés une discipline de fer ou des talents énigmatiques et très diversifiés.
Les plus connus sont les contingents entrainés par la dynastie Larn elle même : les guerriers Sharods, dont de nombreuses castes possèdent d'ors et déjà une solide réputation dans toutes les terres (comme les Solitaires Sharods, les Echassiers, ou les Goëmornes aussi silencieux que dévastateurs)

  • L'héritier des Larn : un court récit parlant de Sirendor, un des derniers héritiers de la famille Larn...

(note : le background originel de cette contrée fût inventé par le joueur nommé Sirendor Larn)


- La Baronnie Sombre


Située dans la Marche de la Brisure, au creux de la langue formée par la Montagne des Larmes s'incurvant dans le Pays de Môrl, la Baronnie Sombre doit son nom à la morgue colossale de ses habitants et de ses dirigeants.
Même parmi les Daronoans réputés ternes et froids, les elfes de cette baronnie passent pour être d'une morosité confinant à la noirceur et à la cruauté pure et simple.
Dans l'ombre permanente de la Montagne des Larmes, la jeune dynastie d'Erthys règne sur la Vallée des Pleurs et ses forêts lugubres immenses.
Le baron Erthys d'Oryn règna longtemps sur ces terres pâles depuis sa forteresse juchée au flanc du Roc Sinistre, mais elle devint surtout connu sur les fronts de Saïhan suite à la reprise en main de la baronnie par la commandante Catherine d'Erthys, sa fille, à la mort d'Oryn.
Brutale et inflexible, elle gagna sa réputation en plongeant toutes ses terres dans un effort de guerre massif, qui rapporta de grandes victoires à la Couronne d'Or, mais au prix de la sueur et du sang du peuple de cette baronnie.
Elle tyrannisa ses troupes et ses domaines tout autant qu'elle massacra des milliers de gobelyns sur le champs de bataille et détruisit Krak après Krak dans le labyrinthe des Passes, au premier temps de la Grande Guerre.
A la disparition mystérieuse de Catherine (cf Renouveau), ses armées se disloquèrent, malgré les efforts de ses généraux Béatrice (sa protégée issue des familles nobles de la cour) et Saignant (un roturier sanguinaire et à demi-fou enrôlé de force dans ses armées et monté en grade en leur sein).
L'intendance de la baronnie fut confié à Kaer Nolt, et la Baronnie Sombre est plongée dans la tourmente depuis lors...

  • Joyeuses fêtes : un court récit statuant de l'atmosphère de la Baronnie Sombre...

(note : le background originel de cette contrée fût inventé par la joueuse nommée Catherine)
(note 2 : de nombreux textes faisant référence au personnage de Catherine peuvent être retrouvés dans les annales daronoans du forum, de la main d'autres joueurs)



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